Abbé Mermet "Prince des Sourciers"

  

 

Fils et petit-fils de sourciers réputés en Savoie, Alexis Mermet fut initié tout jeune à l'art de la sourcellerie.

Ordonné prêtre en 1890, il ne tarda pas à s'établir en Suisse française protestante où il fonda, avec l'encouragement de ses supérieurs, plusieurs paroisses catholiques qu'il fit bénéficier des ressources que lui procurait la radiesthésie. D'abord curé de Landeron, puis curé de Saint Prex de 1922 à 1933, il passa la fin de sa vie à Jussy, près de Genève.

L'étendue de sa science et l'importance de ses réussites radiesthésiques ont valu à l'Abbé Mermet le surnom amplement mérité de "Prince des Sourciers". Sa réputation était mondialement connue ; ses prospections sur le terrain, d'une précision tout à fait remarquable. C'est lui qui, à travers 150 mètres d'épaisseur de rocher, révéla l'existence de toute une série de galeries aux grottes de Lacave, dans le Lot.

On n'en finirait pas d'énumérer ses succès dans des domaines extrêmement variés : découvertes de sources d'eau minérale, de métaux, de personnes disparues, etc. Il fut l'un des premiers à pratiquer la prospection à distance avec d'excellents résultats.

 

 

Praticien avant tout, les grandes théories le faisaient sourire. "En radiesthésie, les uns trouvent des objets, les autres découvrent des explications, disait-il. C'est bien plus commode !" Tiré à des milliers d'exemplaires, son livre Comment j'opère relate la multiplicité de ses expériences au fil des ans et la façon dont il procède. Traduit en anglais, il a fait connaître les méthodes du célèbre Abbé bien au-delà des frontières de l'Europe.

Pionnier de la radiesthésie, l'Abbé Mermet restera sûrement dans son histoire, tel que le dépeint un article du Pélerin paru au moment de sa mort :"Qui n'a ouï parler de cet homme étonnant ? Son art touchait presque au prodige. Celui qui ne l'a pas vu passer, à grands pas, soutane en bataille, l'oeil triomphal et son pendule de sourcier balancé à bout de bras comme un encensoir, cherchant sources, gibiers, poissons, trésors... n'a rien vu. On recourait à lui d'un bout à l'autre de l'Europe pour chercher eau, fer, pétrole ... C'est un peu grâce à lui que l'art mystérieux du sourcier commence à intéresser la science officielle".